L’isolation électrique :
Les luminaires sont répartis en 4 classes selon le mode de protection contre les chocs électriques retenus.
L’indice de protection IP: L’indice IP indique la protection offerte par le luminaire contre la pénétration de corps étrangers (1ier chiffre) et d’humidité (2ème chiffre).
Exemple : un luminaire IP23 offre une protection contre un accès intentionnel et contre une pluie ruisselante.
L’indice de protection IK: L’indice IK indique le degré de protection contre les chocs mécaniques nuisibles.
Le tableau indique les équivalences entre les valeurs en joules et l’indice IK correspondant.
La protection contre le feu
Le choix des luminaires que vous installez doit être fait en fonction de leur local de destination. Par exemple, dans les Établissements Recevant du Public (E.R.P.) ou les immeubles de Grande Hauteur (I.G.H.), il est impératif de pouvoir compter sur l’éclairage, même en cas d’incendie. En effet, si l’éclairage faisait défaut, l’intervention des secours et l’évacuation des locaux en seraient perturbés.
Les règles d’installation d’une salle de bain selon la norme NF C 15-100
Tous les circuits électriques de la pièce doivent être protégés par un dispositif différentiel haute sensibilité de 30mA maxi ; seuls peuvent être utilisés des luminaires de classe 2.
Volume 0 : aucun luminaire n’est autorisé, sauf s’il est conforme « piscine » ; dans ce cas son raccordement électrique s’opère comme pour le volume 1.
Volume 1 : les luminaires doivent être alimentés en très basse tension de sécurité 12 volts (TBTS) ; leurs transformateurs doivent rester dans le volume 2 ou 3 en respectant les dispositions inhérentes à ces catégories.
Volume 2 : les luminaires doivent être double isolation et les prises de courant comporter un transformateur de séparation.
Volume 3 : les luminaires de classe 1 sans partie métallique accessible et les prises de courant reliées à la terre sont tolérés.
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